Kamisama no Iutoori 2 de Kaneshiro Muneyuki et Fujimura Akeji

Publié le 25 Avril 2014

Kamisama no Iutoori 2 de Kaneshiro Muneyuki et Fujimura Akeji

Les éditeurs doivent mourir.

Titre: Kamisama no iutoori ni

Manga-ka: Fujimura Akeji (dessinateur) Kaneshiro Muneyuki (scénariste)

Date de publication au japon: 2013

Statut de la série: En cours

Statut de ma lecture: En cours

Nombre de tomes parus: 6

Kamisama no iutoori nous racontait les aventures de Shun Takahata et d'autres adolescents dont la journée d'école pourtant banale s'était transformée en une cauchemardesque succession d'épreuves meurtrières pour « devenir dieu ». Mais quid de ceux qui, ce jour là, n'étaient pas en cours ?

Lorsqu'en janvier 2013 sort le chapitre 21 de Kamisama no iutoori dans le Bessatsu Shônen (faites pas comme si vous étiez surpris, ces gens sont des psychopathes) le nombre de lecteurs de la série est le même que celui de Shingeki no kyojin à l'époque, qui est déjà TRES élevé. C'est donc un succès retentissant pour la Kodansha. Tellement retentissant... Que ces abrutis décident de changer Kamisama no iutoori de magazine pour le publier dans un hebdomadaire. Pour avoir plus d'argent ? Pour sauver l'autre magazine ? Je ne sais pas, je ne suis ni dans la tête ni dans les finances de ces fous furieux. Le massacre aurait pu s'arrêter là, mais non, pour une raison que j'ignore totalement la Kodansha (ou peut-être les auteurs ? OO") ne peuvent pas, ou ne veulent pas, continuer l'histoire. Kamisama no iutoori se termine donc totalement en queue de poisson avec ce fameux chapitre 21. La queue de poisson la plus stylée de l'univers, mais tout de même. Ainsi, du cadavre encore fumant de Kamisama no iutoori, Muneyuki et la Kodansha ont sorti, telle la créature du docteur Frankenstein, l'abomination qu'est Kamisama no iutoori 2. Or, à l'heure où les 2 premiers tomes de Kamisama no iutoori viennent de sortir en France sous le titre de « Jeux d'enfants », il est de mon devoir de vous prévenir de l'horreur qui vous attend une fois que vous aurez terminé ce chef d'oeuvre, et que, tremblant sous l'effet du manque, vous vous tournerez vers sa « suite »...

Ca peut pas être siiiiii mauvais que ça.

Comme pour tout manga que je m'apprête à démolir impitoyablement, je vais commencer par ses points positifs, et rassurez-vous, dans ce cas, ce sera TRES rapide.

Déjà le dessin. Parce que le moins qu'on puisse dire c'est que le dessin, déjà plutôt impressionnant, de Fujimura Akeji a vraiment atteint des sommets. Le trait un peu grossier et rigide du manga-ka s'affinant de chapitre en chapitre pour donner un dessin qui, tout en restant dans l’irrévérence qui le caractérise, gagne en souplesse et maîtrise technique. Le design des créatures/épreuves est magnifique, le découpage des planches et leur composition est d'un dynamisme parfaitement maîtrisé, le chara-design est toujours aussi parfait, certains plans sont d'une grâce quasiment poétique (et pour mettre de la poésie de KnI2 et KnI en général faut y aller). Bref, c'est grandiose et complètement immersif.

Cette case envoie grave du pâté. C'est dit.

Cette case envoie grave du pâté. C'est dit.

Ensuite l'humour: Kaneshiro Muneyuki est vraiment super drôle. Même dans l'océan de merde qu'est KnI2 y'a toujours eu des moments où j'ai ri comme une psychopathe. Que ce soit le quatrième mur qui vole en éclat, des épreuves et des personnages totalement improbables, ou tout simplement des situations hilarantes à des moments totalement inattendus, vraiment on ne s'ennuie jamais en lisant ce manga. C'est toujours bourré d'un humour mordant, malin, voire franchement cruel.

Et dans mes gros coups du cœur en terme de personnage: Harakai. Je ne peux rien dire de plus sur lui, mais il a toute mon affection, et je crois que c'est le perso le mieux écrit de KnI2.

Enfin, tous les chapitres à partir du chapitre 38 (j'en suis actuellement au chapitre 60). A partir de là tous les problèmes qui font que ce manga est une sombre daube s'atténuent voire disparaissent miraculeusement... Seulement avant d'en arriver là... IL FAUT SE LES TAPER LES 38 P*TAIN DE CHAPITRES !!

Kamisama no clone wars.

En effet, après qu'on t'ai baladé un peu en te faisant passer pour le héros un personnage qui a autant de charisme qu'une chaussette trouée (rassurez-vous ça ne dure qu'un chapitre), le plus dur je crois, c'est de tomber sur trois personnages principaux qui sont littéralement des clones de Shun, Amaya, et Akimoto. T'as à peine commencé le manga que t'as déjà envie de le jeter par la fenêtre. Ils agissent comme eux, interagissent entre eux comme eux, et pire ONT LE MEME DESIGN QU'EUX.

C'est pas exactement comme s'ils s'en cachaient non plus…

C'est pas exactement comme s'ils s'en cachaient non plus…

Je vous jure, vous retirez les cheveux de Rui, elle a EXACTEMENT le même visage qu'Akimoto, c'est limite flippant. C'est un peu moins marqué pour Akashi et Ushimitsu, mais à peine. Malheureusement il y a un truc que ces personnages n'ont pas: La subtilité de leurs prédécesseurs.

Shun est un personnage qui, tout en ressemblant en apparence à un héros des plus communs, est en fait infiniment plus bizarre, perturbant et perturbé que cela. Akashi, non, Akashi c'est vraiment juste un héros de shônen nekketsu tout ce qu'il y a de plus banal, il est « normal » quand il est censé l'être, et génial quand le scénario le lui demande. La preuve, le seul moyen que Muneyuki trouve pour le développer... C'est de foutre une fille au frigo pour lui donner un désir de vengeance ! En terme de développement de personnages on touche un peu le fond quand-même. Vous me direz que je suis malhonnête car dans KnI aussi une fille se retrouve au frigo: sauf que dans le manga d'origine, ça n'es pas du tout traité de la même manière. La mort du personnage est déjà totalement inattendue et parfaitement injuste ce qui permet à Shun, comme au lecteur, de réaliser la profonde injustice de ces épreuves qui jusque là n'était pas évidente. Qui plus est il n'a pas les moyens de se venger tout de suite, pas plus que ça ne le rend surpuissant. Au contraire même, ça le détruit psychologiquement, ça le plonge dans le doute et ça marque aussi une vraie rupture dans le manga en augmentant encore l'horreur d'un cran. Ici la mort du personnage est totalement téléphonée et transforme limite notre héros en superman.

Pour ce qui est d'Ushimitsu, en fan éperdue d'Amaya c'est peut-être celui qui m'agace le plus. Parce que si à partir du sacrosaint chapitre 39 il opère un Junya Miracle de toute beauté et devient un personnage superbe et émouvant... Durant 38 chapitres il est INSUPORTABLE. D'abord il agit exactement comme Amaya, bigre, même son entrée est quasiment identique ! Mais encore une fois SANS la subtilité d'Amaya. En effet lorsque celui-ci se jette sur Akimoto on ne comprend pourquoi que bien plus tard, lorsqu'il se rapproche de Shun c'est pour des raisons qui d'abord nous échappent totalement et qu'il explique ensuite. Et on se demande un long moment s'il est dans le vrai où s'il projette ses fantasmes sur le héros. Alors qu'Ushimitsu, il arrive direct avec ses gros sabots, te fait une tirade à totalement ridicule, et paf, il lâche plus Akashi de tout le manga. La SUBTILITEY. Dans le même registre lorsqu'Amaya est flippant, il EST. FLIPPANT. Alors qu'Ushimitsu ne donne jamais la même impression de danger, ni de badassitude. Il est fort, certes, mais à aucun moment ne se pose la question de savoir s'il est dangereux ou pas pour les autres personnages. Par ailleurs des aspects de la personnalité d'Amaya qui étaient tout à fait explicables chez lui se retrouvent transférés chez Ushimitsu... Sans logique aucune ! Genre pourquoi diable Ushimitsu est-il tout le temps en train de peloter les filles ? Je veux dire à part pour le fanservice, ça n'a aucun sens ! Amaya aussi me direz vous. Certes mais Amaya n'emmerde que Akimoto, pour une raison très spécifique, et en plus guys C'EST UN DEVIANT SEXUEL. A aucun moment on te le présente autrement. Alors que concernant Ushimitsu, ce trait de caractère va totalement à l'encontre de sa personnalité.

Rui, enfin. Bah, vous voyez Akimoto ? Elle est cool hein ? Bah vous prenez la même, sauf que vous apprenez dés le début sa véritable personnalité. Ensuite, vous saupoudrez le tout d'un peu de bienscéance, de gentillesse, et de beaucoup de fanservice. Mais j'y reviendrai.

Naruto no iutoori.

Finalement, d'aucun pourrait dire ce que je reproche le plus pour le moment à ce manga, c'est d'être arrivé après, et que du coup tout semble redondant par rapport au manga d'origine. C'est en partie vrai. S'il n'y avait pas eu Amaya, Shun et Akimoto, le trio de base Akashi, Ushimoto et Rui passerait peut-être pour une brochette de héros sympathiques. Idem pour ce qui est de la violence du manga. Si je n'avais pas déjà lu KnI je trouverais peut-être impressionnante la mort d'un personnage qui a l'air classe dés le début, juste après une page de dialogue, ou de voir s'effondrer les élans d'héroïsme des personnages secondaires. D'ailleurs quand on a lu compris la méchanique de KnI, la redondance est telle qu'on peut même prédire les morts. Sauf que non seulement Kamisama no Iutoori existe, mais en plus KnI2 à donné à ce manga quelque chose dont il n'avait absolument pas besoin...

Une morale.

Merde, rien que de mettre Kamisama no iutoori et morale côte à côte ça me fait mal aux yeux. Pourtant c'est le cas, KnI2 n'a pas le quart de l'amoralité, confinant à la cruauté, de son prédécesseur (avant le très saint chapitre 39). Parce que ce qui était intéressant dans le KnI, outre le niveau de cruauté des épreuves en elle-même, c'est que dans n'importe quel autre manga les « héros » seraient des méchants tant ils sont tordus et leurs motivations sont louches. Sans parler des perso les plus classes qui meurent systématiquement les premiers et des perso les plus lâches, couards et misérables, qui survivent... Parce qu'ils sont lâches couards et misérables. Si bien qu'en retirant tout ça, ou même juste en l'atténuant, on a vraiment à faire n'importe quel shônen qu'on aurait rehaussé d'un peu de violence. Concrètement ça donne quoi ?

Bah par exemple Akashi, le héros donc, est bien sous tous rapport. Ses motivations sont d'une noblesse à faire pâlir un saint. D'ailleurs, sa seule faute morale, à savoir faire de la peine à son meilleur ami, il va passer le restant du manga à tenter de la réparer. Il est également tout le temps plein de noblesse et de rage, et utilise même une catchprase (je croyais qu'on avait arrêté ça dans les années 80 ! D8) « je vais être comme le boeuf » qui veut dire qu'en gros il fonce vers la victoire. Oui, car en plus de toutes ses qualités, Akashi est d'une originalité folle. Son slogan risquait pas d'être un truc du genre « malin comme un renard », quand bien-même ce serait le cas. Et pour ne rien arranger... C'est un fan de foot. Le début du manga commence sur une dispute entre lui et son meilleur ami SUR DU FOOT, et régulièrement on a droit à ce genre de scène d'un ridicule aberrant.

Otez moi d'un doute, on est dans KnI2 ou Olive et Tom ? Oo"

Otez moi d'un doute, on est dans KnI2 ou Olive et Tom ? Oo"

Le foot, ce symbole de l'amitié fraternelle et virile, hahahaha. J'aimerais pouvoir dire que c'est du second degré... Mais non, même pas. Et oui c'est bien le même mec qui a impitoyablement massacré un pauvre gosse malade fan de basket qui écrit des âneries pareilles. Hurgh. Outre ma haine du foot, ce qui m'agace c'est que ce qui est véhiculé à travers cette métaphore, qui est d'une originalité hallucinante qui plus est, c'est bien « le pouvoir de l'amitié ». Le truc qui avait été clairement jeté de Kamisama no iutoori, voire tourné en ridicule.

Il y a également des personnages qui meurent dans des deus ex machina absurdes où sont assassinés par les héros parce qu'ils ont été « méchants » en tuant ou manipulant des gens. Ce qui rétablit dans KnI2 une bonne grosse morale manichéenne absurde là où JE LE REPETE ceux qui survivaient dans KnI étaient les personnages qui dans n'importe quel autre manga auraient été tués au nom de la bienséance. Le contraire est également valable, la moralité de certains personnages alors que le mot d'ordre dans KnI, à la base, c'est la survie m'a toujours parue aberrante.

Mais là, nous sommes encore dans des considérations, certes agaçantes, mais très discutables, sans doute quelqu'un qui n'aurait jamais lu KnI trouverait KnI2 super... Sans ce qui suit.

Kamisama of the dead.

J'étais la première à dire que je trouvais appréciable la façon dont le sexe était abordé dans KnI. Que ce soit sous la forme du désir « normal » ou de la perversion je trouvais ça logique, intelligent, bien amené. Bref c'était cool... Mais ça, c'était avant.

Dans ce manga-ci tout ce qui touche de près ou de loin au sexe est dégradant et violent. C'est un moyen de pression, un moyen de domination, une monnaie d'échange, ou un truc de déviant. A aucun moment un échange entre êtres humains et encore moins une potentielle preuve d'affection. La preuve en est que les personnages vraiment amoureux ne couchent pas et ne se touchent pas. Dans le meilleur des cas, ils s'embrassent.

Et puis parce que ce manga devait déjà compter trop de qualités il est en plus hétéro normatif... A l'extrême. Genre j'avais pas vu ça depuis... Les comics américains en fait. Ushimitsu manifeste un intérêt amoureux (c'est lui qui le dit c'est la critique qui parle, pas la fangirl) pour Akashi ? VITE ! Faisons le coucher avec une fille totalement random pour que le public masculin ne se sente SURTOUT pas menacé dans sa virilité ! Une lesbienne ? Vite ! Faisons bien comprendre à notre lectorat masculin que c'est parce qu'elle a été traumatisée par son père ! Ils ne faut surtout pas qu'ils réalisent qu'il existe des femmes désirables qui ne veulent pas d'eux sans avoir subit des choses horribles de la part de la gente masculine ! Pas suffisant ? Ok, dans ce cas assurez vous bien que tout potentiel indice de relation non hétéro soit bien associé à des personnages détestables, fous, ou mieux: Les deux.

Pour ce qui est du fanservice, on va pas se mentir, il y en avait clairement dans KnI. Un plan pas nécessaire d'Akimoto sous la douche par ci, des remarques sur la poitrine de Shouko par là. Certes. Mais ça n'était rien RIEN en comparaison du déluge innommable de fanservice absurde de KnI2. Franchement, il y aurait des zombies, j'aurais conseillé aux frères Satô de porter plainte pour plagiat. Je crois qu'il n'y a pas UN SEUL CHAPITRE où l'on échappe à un plan culotte, ou alors c'est pour le remplacer par un pelotage de nibard ou une fille à poil.

Ai-je vraiment besoin d'en dire plus ?

Ai-je vraiment besoin d'en dire plus ?

Ce fanservice, vous vous en doutez, est évidemment à lier à la représentation des femmes dans le manga qui est... Catastrophique. Et encore, je suis vachement gentille.

Kamisama no sexisme.

Kamisama no iutoori, à mon sens, s'illustrait par une place pas trop dégueu accordée aux femmes, mais en même temps ce n'était pas très difficile, il y en avait toujours plus ou moins que deux de présentes et mises en avant au même moment sur un total de quatre personnages féminins importants (dont une qui avait l'air d'être la badassitude faite femme, mais dont on ne saura jamais rien...). Dans KnI2 en revanche on est pas très loin de la parité. Cool me direz-vous ?

Non.

Parce que s'il y a bien une chose que l'on apprend assez vite concernant les manga et la vie en général c'est que parité n'égal pas égalité. Genre PAS. DU. TOUT.

Je parlais du fanservice totalement exacerbé du manga, il se manifeste parfaitement dans la représentation des femmes tout au long de celui-ci. Si les hommes de KnI2 ont des profils très différents: petits, grands, gros, plus ou moins beaux ; les filles, elles, sont toutes coulées dans le même moule. Elles sont toutes jolies, et la seule qui ne l'est pas est convaincue de l'être, faisant de fait de sa laideur un sujet de moquerie pour les lecteurs. (Su-per.) Pour ne rien arranger, dans le lot, trois ont un design VRAIMENT très similaire et toutes correspondent à des archétypes de fantasmes masculins. Cette beauté étant évidemment le plus souvent hyper sexualisée. Etre jolie et archétypale n'a cependant jamais empêché des personnages d'être intéressants et puissants, même si là avec le fanservice par dessus, ça commence à faire beaucoup.

Seulement il faut qu'EN PLUS les filles soient faibles dans leur grande majorité, que ce soit en tant que personnages principaux ou secondaires ! S'il arrive quelques fois qu'elles s'illustrent par leur intelligence, et encore, il est extrêmement rare qu'elles fassent preuve d'habilité au combat. Généralement elles sont justes bonnes à hurler et à se faire attaquer ou pour mourir ou pour être sauvées par les hommes qui eux développent toujours, à un moment ou un autre, des capacités de combat hors du commun.

Cette faiblesse se manifeste d'ailleurs à tous les niveaux parce que lorsque commence à vraiment s'établir des relations de pouvoir entre les personnages, tout à fait intéressantes par ailleurs, ce sont toujours des hommes qui se retrouvent dominants et des femmes qui se voient dominées. C'est à dire que non seulement les femmes sont victimes des épreuves, mais elles sont en plus victimes des autres joueurs masculins. Ca pourrait être traité d'une manière très intéressante, mais n'allez pas trop en attendre d'un manga comme KnI2. La situation ne s'inverse JAMAIS à AUCUN MOMENT, et tout cela est vu comme parfaitement normal. Pire: Les femmes sont généralement montrées comme méritant ce statut.

A de nombreuses reprises dans le manga vous avez des remarques insupportables du genre « il faut un groupe avec un garçon dedans pour protéger les filles » ou « le devoir d'un garçon est de protéger les filles » et toutes sortes de remarques d'un sexisme et d'une misogynie proprement ahurissantes. Et à votre avis dans la bouche de qui ces remarques sont-elles systématiquement mises ? DE FILLES EVIDEMMENT. Ca peut pas être sexiste et complètement crétin PUISKE C D FILLE KI LE DIZ !! En même temps, elles sont aussi présentées pour la plus part comme de sacrées abruties ce qui n'arrange rien...

Notez la remarque gerbante de l'éditeur (pas du vrai éditeur hein, de celui de la team de scantrad)

Notez la remarque gerbante de l'éditeur (pas du vrai éditeur hein, de celui de la team de scantrad)

Conclusion:

J'ai passé 38 chapitres à crier de rage à chaque page, et si je me laissais emporter par la colère, ce manga aurait une petite icône « oh god why ». Mais les 20 derniers chapitres rendent le manga vraiment intéressant, prenant, et un TOUT PETIT PEU moins misogyne et bienséant. Du coup je veux bien lui laisser le bénéfice du doute. Mais autant je me suis ruée sur les 2 premiers tomes « Jeux d'enfants » (ce qui en dit long sur la qualité de ces manga vu que se procurer des manga neufs aujourd'hui, ça coûte un rein) autant il est absolument hors de question que je dépense le moindre centime pour la trahison éditoriale qu'est Kamisama no iutoori 2.

Rédigé par Nocturne

Publié dans #mangas gores

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